STATISTICIEN (E)



Nature du travail
Collecte
Enquête marketing, sondage d'opinions, essai clinique ou thérapeutique, contrôle de la qualité de la peinture appliquée sur des voitures neuves, etc. Quel que soit son sujet d'étude, le statisticien commence par collecter les informations et les chiffres qui l'intéressent en établissant un questionnaire ou une grille d'évaluation.
Encadrement
Il décide ensuite de la méthodologie à adopter (sondage par téléphone, par Internet, par courrier) et met en place une équipe composée d'assistants et d'enquêteurs.
Des chiffres à faire parler
Une fois les informations recueillies, le statisticien doit les traiter. Pour ce faire, il utilise des logiciels informatiques très performants. À lui d'analyser ensuite les courbes ou graphiques obtenus, et d'effectuer un travail de synthèse. La dernière étape de son travail consiste à présenter ses résultats au commanditaire de l'étude afin de l'aider dans sa prise de décision.

Compétences requises
Les chiffres... et les lettres
Le statisticien aime les chiffres, mais pas seulement ! La multiplicité des domaines dans lesquels il est susceptible d'intervenir requiert une grande curiosité et ouverture d'esprit. Son esprit logique et sa faculté à synthétiser lui permettent par ailleurs d'élaborer des conclusions.
Pédagogue
Mathématicien dans l'âme, le statisticien doit malgré tout être capable de simplifier ses résultats afin de les mettre à la portée des non-initiés. À ce titre, la pédagogie fait partie de ses principales qualités. C'est également un homme de contact qui apprécie le travail en équipe.
Technicien
Il maîtrise l'outil informatique et les différents logiciels qui lui permettent de construire l'étude. Par ailleurs, il maîtrise l'anglais, et plus particulièrement l'anglais technique propre à son domaine.




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Statistique appliquée -introduction-







                                                    SOURCE : STATISTIQUE APPLIQUEE A.TSYBAKOV 


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Rappels sur l’estimation





        Rappels sur  l’estimation




        Introduction


Le problème  de l’estimation  est lié à l’impossibilité de connaître  la valeur  (dite  souvent “ vraie valeur” ) d’un paramètre θ inconnu.  Il s’agit de l’un des principaux  problèmes sta- tistiques,  qui a de nombreux aspects différents.
Généralement,  on dispose de n observations x1, . . . , xn dont on suppose qu’elles forment des observations d’une variable aléatoire (v.a.) X, dont la loi Pθ  (inconnue) pend de θ. Autre- ment dit, on dote la nature  d’un modèle probabiliste. La manière dont les observations  ont été recueillies constitue un modèle d’échantillonnage, ce qui fera l’objet d’une grande partie de ce cours. L’ensemble formé par un modèle probabiliste et un modèle d’échantillonnage est souvent appelé modèle statistique.


Dans ce chapitre,  nous allons chercher à construire,  à partir  des observations xi , une quan- tité  approchant θ, qui sera appelée estimation  de θ.


Le cas  le plus  simple  est  celui dans  lequel les n  observations  sont  indépendantes. On peut  alors  observer  le problème  sous un  angle  différent et  considérer  que  chacune  des observations xi est en fait la réalisation  d’une variable aléatoire Xi , les variables (Xi )16i6n étant indépendantes de même loi que X.  On  dit  que les v.a.  (Xi ) sont  indépendantes, identiquement  distribuées  (en  abrégé  que ce sont  des v.a.  i.i.d.).  On  dit  également  que (Xi )16i6n  forme un échantillon  aléatoire  (simple)  de taille n, ou encore un n-échantillon. Enfin, on peut également dire que les Xi sont des copies indépendantes  de X.


On peut alors chercher à construire une fonction des (Xi ) dont chaque réalisation sera une estimation  de θ. Une telle v.a. est un estimateur  de θ.


Bien évidemment,  compte-tenu des définitions” introduites jusqu’à présent,  il est facile de construire des estimateurs (ou estimations), et il va falloir définir les qualités attendues pour qu’un estimateur soit bon” .


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Une autre  approche  consiste  à fournir  non  pas  une  estimation  de θ mais  un  intervalle (aléatoire)  contenant θ avec une forte probabilité.  Un tel intervalle est appelé intervalle de confiance pour θ.


Nous allons commencer par donner quelques définitions plus rigoureuses, puis les propriétés qui font qu’un estimateur est bon. Nous donnerons ensuite quelques exemples (en pratique, pour les sondages, seules moyennes et variances nous intéresseront). L’étude de ces exemples se poursuivra  par l’étude de la loi suivie par les estimateurs usuels. Enfin, nous conclurons par la construction  d’intervalles de confiance, en particulier  pour une moyenne.


                                                        Définitions


Soit θ un paramètre inconnu défini au sein d’une population  et Θ l’ensemble des valeurs possibles du paramètre θ. Soit X une v.a. dont la loi Pθ  pend de θ.

                                                         Définition 2:

Soit (X1 , . . . , Xn ) un n-échantillon  de loi celle de X. On appelle estimateur  de θ toute fonction (mesurable)  θ  b de l’échantillon :



Remarquons que θ  b est ici une variable aléatoire dont la loi pend du paramètre θ inconnu.


                                                         Définition 3 :

Une fois l’échantillon  prélevé, on dispose de n-observations  x1, . . . , xn . L’évaluation de l’estimateur  en (x1, . . . , xn ) est alors appelée estimation  de θ :

Θ  b := h(x1 , . . . , xn ).

On rencontre une difficulté de notations  : en général, on note les v.a. par des majuscules, et leurs réalisations  par des minuscules. Cela n’est pas vrai dès que l’on travaille  avec des lettres  grecques,  ce qui est  généralement  le cas pour  les estimateurs ! !  Il convient  donc de faire  attention à  l’objet  avec lequel on travaille  (v.a. ? réel ?),  d’autant plus  que  la convention  n’est pas  toujours  respectée,  même quand  elle pourrait  l’être (et  même par moi !)


Bien sûr, il est important de disposer de critères  objectifs permettant de choisir un esti- mateur,  et de ne pas se fier à sa seule intuition.  Ces propriétés  attendues font l’objet du paragraphe suivant.

SOURCE : Enquêtes et  sondages Florian HECHNER



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INTRODUCTION SERIE TEMPORELLE




 SOURCE :COURS DE SERIE TEMPORELLE MC VIANO


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QUI EST ALLAH ?




    
                 Allah est le nom de Dieu, Le Seigneur de l'univers, Il n'a pas engendré et n'a pas été engendré, nous ne pouvons Le comparer à quiconque, et ce, parce qu'Il est Allah, Dieu, Le Créateur de toute chose. Il n’a pas besoin de dormir ni de se reposer, et même si nous ne pouvons Le voir, Lui peut nous voir.
Il sait tout ce qui se passe dans les Cieux et sur la Terre. Allah est le Plus doux au-delà de toute douceur, Le Plus Aimant au-delà de tout amour, Il nous a donné tout ce que nous possédons, Il nous donne l'eau , la nourriture, la lumière, l'air, et tout ce dont nous avons besoin pour vivre sur cette terre jusqu'à notre mort
Il nous a donné un esprit et un cœur afin d'évaluer combien nous Lui en sommes reconnaissants en L'adorant et en Lui obéissant.
Obtenir l'agrément de Dieu par notre foi et notre bon comportement devrait être notre priorité dans la vie. Nous ne pouvons arriver à le connaître qu'à travers Ses Propres Mots et selon Sa Voie, alors tournons-nous vers la 
Parole : de Dieu
}
Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui même   ‹al-Qayyum›. Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône ‹Kursiy› déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand...}. [ Sourate 2 - Verset 255  - Ayat Al Kursy 
          Allah a envoyé des Prophètes et des Messagers pour nous transmettre Ses Paroles, nous rappeler de n’adorer que Lui et pour nous enseigner comment suivre Sa voie. Un jour, quand il l’ordonnera, les Cieux se fendront, les étoiles et les planètes exploseront et le monde parviendra à sa fin. Dès lors Allah Tout-Puissant nous ramènera à la vie pour nous juger, nous récompenser ou nous punir pour ce que nous aurons accompli.
Ce jour-là, les gens qui auront adoré de faux dieux ou d’autres éléments seront très peinés, mais ceux qui auront écouté Allah et auront agi selon le bien seront heureux.
 Dis : " Il est Allah, Unique. Allah, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons.
Il n'a jamais engendré, n'a pas été engendré non plus. Et nul n'est égal à Lui
 [ Sourate 112 - Le monothéisme pur (Al-Ikhlas) Versets 1 - 4 ]
  ~ ¤ ~

  Pour beaucoup d'occidentaux, ALLAH est le dieu des Arabes, et le terme évoque même pour certains une divinité cruelle, qui pousse ses adorateurs au fanatisme aveugle. Pourtant, on sait que dans les langues sémitiques, dont fait partie l'arabe, comme l'hébreu ou l'araméen, la racine al ou el  sert à nommer Dieu.                                   

Ainsi, l'Ancien Testament en a conservé des traces évidentes.  Combien d'adorateurs du Seigneur, anges ou hommes, portent en leurs noms le signe de leur soumission à Dieu: Gabri-el, Micha-ël, Isma-ël, Isra-ël.
     Dieu est appelé El, ou Elah.  Le nom Elohim revient plusieurs fois dans l'Ancien Testament pour désigner le Dieu des Hébreux.  
Selon le Coran, Dieu s'est révélé à Moussa (Moïse) sous le nom "Allah" :
Puis, lorsqu'il y arriva, il fut interpellé: { Moïse ! Je suis ton Seigneur. Enlève tes sandales: car tu es dans la vallée sacrée Tuwa. Moi, Je t'ai choisi. Ecoute donc ce qui va être révélé. Certes, c'est Moi Allah: point de divinité que Moi. Adore-Moi donc et accomplis la Salat pour le souvenir de Moi.}  [Sourate 20 Ta-Ha Versets 11-14]
Selon le Coran également, Aissa (Jésus) nommait Dieu de la même façon, lorsqu'il recommandait aux enfants d'Israël :
{ Allah est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc : voilà le chemin droit. }
 [Sourate 3. La famille d'Imran (Al-Imran) Verset 51]

    Il peut être utile de rappeler que ces prophètes ne connaissaient pas le deus latin, dont nous avons tiré le mot dieu.  Il est d'ailleurs intéressant d'observer que les chrétiens de tradition orientale et d'expression arabe invoquent Dieu par le nom Allâh.  Tel est le cas des coptes d'Egypte. En appelant Dieu du nom Allâh, les musulmans se conforment donc à une tradition prophétique millénaire.

 Par le moyen de la Révélation, Dieu se fait connaître à ses créatures en leur dévoilant ses Noms.  Ceux-ci sont évoqués dans le Coran ( cf : Ses 99 Noms ) :
{C'est à Allah qu'appartiennent les noms les plus beaux. Invoquez- Le par ces noms...} [Sourate 7. Al-Araf Verset 180]
 { Dis: " Invoquez Allah, ou invoquez le Tout Miséricordieux.
Quel que soit le nom par lequel vous l'appelez, Il a les plus beaux noms." }
[ Sourate 17. Le voyage nocturne (Al-Isra) Verset 110 ]
{ Allah ! Point de divinité que Lui! Il possède les noms les plus beaux. }
[Sourate 20 Ta-Ha Verset 8]
C'est Lui Allah. Nulle divinité autre que Lui, le Connaisseur de l'Invisible tout comme du visible. C'est Lui, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.C'est Lui, Allah. Nulle divinité que Lui; Le Souverain, le Pur, L'Apaisant, Le Rassurant, le Prédominant, Le Tout Puissant, Le Contraignant, L'Orgueilleux. Gloire à Allah! Il transcende ce qu'ils Lui associent.C'est Lui Allah, le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. A Lui les plus beaux noms. Tout ce qui est dans les cieux et la terre Le glorifie. Et c'est Lui le Puissant, le Sage.[ Sourate 59. L'exode (Al-Hasr) Versets 22-24 ]
Il conviendrait de s'arrêter plus longuement sur chaque Nom, afin de mieux comprendre ce qu'il implique dans la vie du croyant.  Ainsi, par exemple, savoir que Dieu est omniscient, y compris en ce qui concerne nos pensées les plus secrètes, nous conduit à nous comporter avec droiture en toute circonstance, publiquement et secrètement.
Savoir que Dieu est celui à qui l'on peut se confier, nous conduit à nous en remettre entièrement à Lui.  Savoir que Dieu est juste nous conduit à être équitable.  Savoir qu'Il pardonne et que Sa miséricorde est infinie nous conduit à ne jamais désespérer, quelles que soient nos erreurs, et aussi à pardonner à ceux qui nous offensent.
     En fait, c'est à partir de ces Noms que les thèmes de la Miséricorde, du Pardon, de la Paix, de la Lumière, de l'Equité et de la Loi ... devraient être abordés et étudiés en Islam.

 La science des Noms divins est au fondement de toute connaissance authentiquement religieuse, qui refuse de concevoir Dieu comme une entité abstraite, un « être » dont on ne sait rien, opposé à un « néant » dont on ignore tout.  L'éthique musulmane elle-même découle de cette connaissancee.


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L'Histoire Préhistorique de l'Algérie



Peinture rupestre au Tassili n'Ajjer
L'Algérie
été peuplée, dès l'aube des temps. Les
 vestiges de la présence humaine en Algérie remontent à 400000 ans, âge attribué aux restes de "l'Atlanthrope", découverts dans les sédiments du lac préhistorique Ternifine, en Oranie.
L'Atlanthrope était un contemporain, et un parent, du Simanthrope et du Pithécanthrope de Java. Des ossements ont été retrouvés au milieu des outils de pierre taillée qu'il fabriquait. Des outils du même type ont été retrouvés sur d'autres sites attestant la présence de l'homme primitif.
A cette époque, l'Algérie était peuplée d'éléphants dont certaines espèces se maintiendront jusqu'à l'époque historique, mais aussi des rhinocéros, de phaccochères, d'hippopotames, de girafes, de bubales... "Ce sont les rives du Tchad et du Zambèze, transportées dans le Maghreb et au coeur du Sahara, c'est un paysage de savanes tropicales, d'oueds pérennes, de lacs et de marais dans lesquels se déroulent les civilisations du paléolithique inférieur".
La civilisation Atérienne, dont le centre d'épanouissement est le site de Bir-El-Ater, au sud de Tebessa, constitue une autre civilisation reliée à l'ensemble moustérien (paléolithique moyen). La civilisation Capsienne se situe aux environs du VIIème millénaire avant notre ère. Les capsiens sont les premiers hommes de notre espèce qui se soient manifestés an Afrique du Nord.
Ce type d'Homo-Sapiens vivait dans des campements faits de huttes et de branchages. Partis du sud contantinois, les Capsiens, suivent la ligne des chotts, et se répandent dans l'ensemble du Maghreb. Ils peuvent être considérés comme les ancêtres des Numides, mais ils ne franchiront pas l'Atlas Tellien
La côte était occupée à cette époque par des Ibéromaurissiens, apparentés au type Cromagnon. Malgré leur faible niveau de culture, ils s'adaptèrent à la civilisation néolithique comme les Capsiens. Progressivement refoulés, ils se maintiennent pourtant jusqu'à l'époque historique. Les Capsiens, eux, adoptent les industries néolithiques et gardent leur forme de vie
En Algérie, on assiste, d'une façon frappante, au voisinage immédiat de l'histoire et de la préhistoire. Hérodote et Saluste portent témoignage sur les formes maghrébines de la civilisation néolithique. Il faut souligner, que c'est au Sahara, que la civilisation néolithique devait connaître ses plus belles réussites
Qu'il s'agisse de peintures du Tassili-N'Ajjers, et du Tassili du Hoggar, qu'il s'agisse de pierres taillées et polies, comme on peut en voir dans la magnifique collection du musée du Bardo, on découvre des oeuvres achevées d'une étonnante perfection technique
Et les fresques si importantes sur le plan documentaire, témoignent du goût artistique des Sahariens de la Préhistoire. Certaines pierres sculptées et lissées, qui représentent des animaux, bovidés ou gazelles, ont une puissance d'évocation 
étonnante


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INTRODUCTION RO -1-




La recherche opérationnelle (aussi appelée aide à la décision) :

peut être définie comme l'ensemble des méthodes et techniques rationnelles orientées vers la recherche de la meilleure façon d'opérer des choix en vue d'aboutir au résultat visé ou au meilleur résultat possible.
Elle fait partie des «aides à la décision» dans la mesure où elle propose des modèles conceptuels en vue d'analyser et de maitriser des situations complexes pour permettre aux décideurs de comprendre et d'évaluer les enjeux et d'arbitrer et/ou de faire les choix les plus efficaces.
Le domaine fait largement appel au raisonnement mathématique (logique, probabilités, analyse de données) et à la modélisation des processus. Il est fortement lié à l'ingénierie des systèmes, ainsi qu'aumanagement du système d'information.

Historique

Dès le xviie siècle, des mathématiciens comme Blaise Pascal tentent de résoudre des problèmes de décision dans l'incertain avec l'espérance mathématique. D'autres, au xviiie et xixe siècle, résolvent des problèmes combinatoires. Au début du xxe siècle, l'étude de la gestion de stock peut être considérée comme étant à l'origine de la recherche opérationnelle moderne avec la formule du lot économique (dite formule de Wilson) proposée par Harris en 1913.
Mais ce n'est qu'avec la Seconde Guerre mondiale que la pratique va s'organiser pour la première fois et acquérir son nom. En 1940Patrick Blackett est appelé par l'état-major anglais à diriger la première équipe de recherche opérationnelle, pour résoudre certains problèmes tels que l'implantation optimale de radars de surveillance ou la gestion des convois d'approvisionnement. Le qualificatif « opérationnelle » vient du fait que la première application d'un groupe de travail organisé dans cette discipline avait trait aux opérations militaires. La dénomination est restée par la suite, même si le domaine militaire n'est plus le principal champ d'application de cette discipline.
Après la guerre, les techniques se sont considérablement développées, grâce, notamment, à l'explosion des capacités de calcul des ordinateurs. Les domaines d'application se sont également multipliés.

Types de problèmes traités :
La recherche opérationnelle peut aider le décideur lorsque celui-ci est confronté à un problème combinatoirealéatoire ou concurrentiel.
Un problème est dit combinatoire lorsqu'il comprend un grand nombre de solutions admissibles parmi lesquelles on cherche une solution optimale ou proche de l'optimum. Exemple typique : déterminer où installer 5 centres de distribution parmi 30 sites d'implantation possibles, de sorte que les coûts de transport entre ces centres et les clients soient minimum. Ce problème ne peut être résolu par une simple énumération des solutions possibles par l'esprit humain, puisqu'il en existe (30 x 29 x 28 x 27 x 26) / (1 x 2 x 3 x 4 x 5) = 142 506. Et même si un problème de cette taille peut être résolu par énumération par un ordinateur, les décideurs sont régulièrement confrontés à des problèmes infiniment plus complexes, où le nombre de solutions acceptables se compte en milliards de milliards (voir explosion combinatoire).
Un problème est dit aléatoire s'il consiste à trouver une solution optimale face à un problème qui se pose en termes incertains. Exemple typique : connaissant la distribution aléatoire du nombre de personnes entrant dans une administration communale en une minute et la distribution aléatoire de la durée de traitement du cas d'une personne, déterminer le nombre minimum de guichets à ouvrir pour qu'une personne ait moins de 5% de chances de devoir attendre plus de 15 minutes.
Un problème est dit concurrentiel s'il consiste à trouver une solution optimale face à un problème dont les termes dépendent de l'interrelation entre ses propres agissements et ceux d'autres décideurs. Exemple typique : fixer une politique de prix de vente, sachant que les résultats d'une telle politique dépendent de la politique que les concurrents adopteront


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